JARDIN SECRET ...

3 juin 2008

Ombre gisante aux doigts de fée Goutte de sang dans l'encrier Sanguines exsangues sur le papier Corps alanguis au trait tiré Obscure défunte aux mains gantées Etoffes râpées, chas dénudés Dentelles de pierre sous les rosiers Murmure de mousses, clos et cacheté Ames chuchotantes au souffle fâné Conte de poussières, aux pages, arrachés Jouets délaissés aux malles des greniers Photos jaunies aux coins cornés Vivance surgissant d'hier exhumé Entre naphtaline et volutes de fleurs séchées Accrochées au lin des draps cardés Passé, présent pour l'éternité...

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UN LUNDI QUI PÉTILLE ...

TIMOLÉON À L'ASSAUT DES BOTTES DE PATRICK ...

Commentaires

patrick

04/06/2008 15:34

Il ne faut pas que l'on marche dessus alors, il va falloir faire attention où on pose les pieds, on ne sait plus faire aujourd'hui... On attend plein de monde... J'ai amené un panier avec des pommes, plein de pommes... Vous voudriez bien savoir pourquoi, hein ? Ah ! mais c'est super Fugitive, ça va pousser et encore et encore...

Fugitive

04/06/2008 11:53

... et encore, pfuittttttttttt... je suis déjà partie. Mais en passant, je vous envoie une volée de baisers graminés. Je reviens des champs...

patrick

04/06/2008 10:53

ça y est, je suis épuisé, tellement j'ai pris sur moi, mais heureux de l'avoir fait. Je n'arrive pas bien à taper de la main gauche, j'ai tenu le téléphone trop longtemps, j'ai le bras engourdi... Je dois aller prendre des forces, la journée ne fait que commencer, une siéste est nécessaire... Je ne savais plus où j'étais, Ah ! c'est Jardin Secret, bon alors ça va... L'été va être chaud...

patrick

04/06/2008 09:43

Hier au soir, ça bougeait dans le bosquet... J'ai pas vu, mais ça remuait, "bréeeejjjclic", il était 23h39, puis le silence... Bien aprés les matines, vers 11h03, encore quelque chose, peut-être, c'est moi qui déraille, j'écoute je ne vois rien... Je vais oser à mon tour... Se chercher n'est pas se trouver, mais parfois réussir à s'éviter, pour laisser la place à la peur de l'ombre de notre silouhette... Et si l'autre avait des grandes oreilles et un long nez, est ce que je l'aimerai pareil ? Si il était rusé, caché si bien ses pieds fourchus que je ni verrai que du feu... Bon, ne faisons pas le malin, il ne s'attend, sans doute pas à mon appel, une mauvaise parole comme un coup de fourche est si vite arrivée... Préservons le bon, et appelons sans perdre une seconde... Je vais sortir tout nu, dans le jardin secret, mon portable à la main, une feuille de nénuphar, deux feuilles de nénuphar, me rassureront un peu, à condition que je sois seul... Si j'entend du bruit, je retourne dans le buisson, à toute allure... Ah ! Michel, je vois tes deux yeux qui dépasse de la surface de l'eau... ça va ? Quoi, tu ne sait pas où tu es tombé ! On essai d'avancer en roulotte, ça a démarré dans le café des Jacobins, les Loups ont finis par acheter le fond et les murs. Le fond c'est nous tous, nos histoires qui se font et se défont, se croisent, l'amitié qui se tisse... Les murs, c'est chez les Loups, extensible sans doute... Vous me reprenez si je me trompe, ou vais trop loin... Nous avons un troupeau qui s'agrandi, ce sont nos animaux, nous, notre avenir remis en question, notre présent tellement nous le rêvons... Ne bouge surtout pas, je vais décrocher... En attendant, pour ne pas t'ennuyer tu peux te rendre au café des Jacobins à Lyon... Ne t'inquiéte pas si tu ne comprends pas trés bien, cela fait parti de la cure de renouvellement de soi... Des gens de bonnes fréquentations... Je bavarde, je bavarde, je passe mon coup de fil...

michelgonnet

03/06/2008 11:55

Entre-temps Un mardi qui pétille Sans modération Petits bonheurs de l’invisible Messager du vent Patrick m’a dit Le torrent Jardin secret La fille de Londres Une dentelle s’abolit Je suis sur l’heure venu et… je reviendrai. PS : je prends la liberté de mettre un lien vers ces lieux.