21 septembre 2008
LA ROSE ET L'ANCOLIE ...
Et l'ancolie fleurit aux tristesses vaines
Mélancolie froide et suintante comme la vie
Mais les heures épuisées se traînent
Au rythme du désir éteint des exils exquis
Quand l'obscur éclaire le vide des pensées inavouées
La lumière tombe le voile des corps transpercés
Mais les heures sonnent le glas des secondes acquises
Au rythme de la quiétude éprise du pavé des églises
Printemps, été, automne, hiver et puis rien
Déjà âme et poussière se courtisent
Mais les heures scandent l'ivresse des crépuscules craints
Au rythme des morsures avides du sang des promises
Et la rose se fâne de s'être offerte
Pourpres pétales dilués sur la toile inerte
Mais les heures s'épuisent encore de s'égréner
Au rythme effiloché des sommeils agités
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L
M
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